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il y a 6 ans
Confidences érotiques sur nos jeux dans les locaux de l’entreprise
Un des points communs que l’on avait avec ma collègue, outre le fait qu’on était amants, c’est qu’on était parmi les rares dans la boîte à avoir les badges d’accès de certaines salles, notamment la salle serveurs, et l’atelier. Ca nous permettait de nous retrouver quand on le voulait à l’abri des regards pour des petits câlins, de longues embrassades. A condition que l’entrée et la sortie se fassent en décalé afin de ne pas (trop) éveiller les soupçons. Mais on n’était jamais allés jusqu’à y faire l’amour vraiment. On se chauffait juste par des pelotages en règle, parfois une petite pipe ou un petit cunni rapides et inachevés. On ressortait souvent encore plus chauds qu’on y était entrés, mais accompagnés du parfum et du goût de l’autre, et ça nous allait.
La salle serveur, c’était bien sympa l’été, à cause de la clim, mais c’était vraiment trop bruyant. L’atelier se trouvait juste à côté, en face de la salle de pause. Une petite pièce encombrée servant de cimetière de vieux PC et de débarras divers.
Ce jour-là, sûrement que ça faisait un moment qu’on n’avait pu s’accorder quelques heures à l’hôtel, en voiture ou dans un parc. On avait vraiment très envie l’un de l’autre. On s’est donné rendez-vous dans l’atelier, et on a commencé à s’embrasser, à se caresser et se câliner, comme de coutume. Mais on voulait plus. On avait très envie de pénétration, l’un comme l’autre. Les caresses sont devenues de plus en plus prononcées. Pantalon, boxer, collants et culotte n’ont pas tardé à se retrouver sur les chevilles tandis que nous nous masturbions mutuellement, sans décoller nos bouches l’une de l’autre. J’étais dans un état d’excitation peu fréquent. J’ai libéré un de ses pieds, l’ai saisie sous les fesses pour l’asseoir sur le rebord d’un bureau, ai écarté ses jambes, et suis allé blottir mon visage contre son sexe. Si il y a bien une chose que j’aimais chez elle, c’était le goût de son intimité. Elle mouillait vite et beaucoup, j’adorais ça. Une mouille salée, douce et légèrement musquée, épaisse. Une odeur terriblement excitante. Je la sentais sur ma langue, je sentais quand je l’avalais, et à chaque fois ça décuplait mon désir, le rendant presque B e s t i a l , amoureusement animal. Je l’ai léchée quelques minutes, m’attardant sur son clitoris, clef de voûte du plaisir chez elle, mais introduisant aussi ma langue le plus profondément possible entre ses lèvres, pour mon plaisir à moi, pour récolter un maximum de sa cyprine.
Elle m’a ensuite rendu la politesse avec la délicieuse compétence qui la caractérise, jouant de la langue et des lèvres avec une délicieuse expertise, prenant bien soin d’humecter mon sexe comme il se doit, n’oubliant ni le gland, ni la hampe, ni les bourses.
Juste derrière la porte, à moins de 3 mètres de nous, on entendait nos collègues rire et discuter en salle de pause. Et ça aussi c’est sacrément jouissif !
Cette fois-là donc, on avait vraiment trop envie de fusion. Je me suis assis sur un petit tabouret à roulettes, sexe au garde-à-vous, et elle est venue s’empaler dessus, lentement. Nos bassins ont entamé leur danse, elle ses bras autour de mon cou, moi mes mains sur ses hanches, essayant de garder l’équilibre sur ce tout petit tabouret qui ne voulait pas tenir en place, de ne pas rire trop fort, de ne pas gémir trop fort.
Il n’a pas fallu longtemps avant que son visage prenne l’expression que j’aimais tant, le regard partant dans le vide, les petites pattes d’oies se dessinant au coin des yeux, la petite ride verticale apparaissant subitement au milieu du front. Je ne les voyais pas, mais je pouvais aussi imaginer les marbrures bleues prenant possession de ses seins, sous sa peau, si fine, si fine…
De la voir jouir ainsi, cela a déclenché mon propre orgasme. Je me suis enfoncé au plus profond, et je me suis libéré en elle, longuement, mon visage enfoui dans son cou, pour étouffer mes râles.
Nous sommes restés un moment emboîtés ainsi, serrés l’un contre l’autre, épiant nos cœurs qui ralentissaient. Puis nous avons cherché un paquet de kleenex dans le bordel ambiant, nous déplaçant d’une étagère à l’autre. En tout et pour tout, l’affaire avait pu durer 20 minutes. Ce fût notre seul vrai coït dans les locaux de l’entreprise. Mais c’est un souvenir gravé au fer rouge…
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